vendredi 30 novembre 2012

En avant première de notre résumé de la seconde rencontre...

 Le condé a toujours lieu dans cet espace "acogedor" de l'Arteria, conde de Altea, 5 à Valencia.
Nous voici en pleine discussion...

Mais que lisons-nous d'un air si sérieux ? De quoi donc débattons-nous avec tant de  conviction ? Qu'est-ce donc qui nous anime autant ? Ne voyons-nous poindre ce rire qui nous taraude ?

Profitons déjà de ces images en admirant l'arrière-plan des tableaux et de l'ambiance de l'Artéria qui nous accueille pour la seconde fois en plein centre ville...

(compte rendu de cette séance au prochain post : thème "amour" et sexe" autour d'articles de la revue causette).


lundi 19 novembre 2012

Seconde rencontre du condé : 28/11/12 à l'arteria...

Voici déjà venu le temps de notre seconde rencontre, toujours à l'arteria, calle conde de Altea, 5 (Valencia).

Nous continuerons à aborder le même thème de l'amour et du sexe (voir le compte rendu de la séance précédente) mais cette fois à partir d'articles tirés de la revue "causette" comme par exemple : "Les hommes-objets, pièges à quiches ?"...



 Expression qui ne valorise pas franchement les femmes et sur laquelle Françaises, Espagnoles, Français, Espagnols avons mille idées à échanger !

Au mercredi 28 donc, toujours de 19h15 à 20h45 !

Il est bon de s'inscrire si vous souhaitez rester manger (un bon p'tit plat simple pour un prix plus que raisonnable - vin+plat = 6 euros, pourquoi s'en passer ?). Utiliser Facebook, c'est le mieux en cliquant ici

Compte rendu de notre première rencontre du Condé Valenciano

14 novembre 2012 - 19h15 à 20h45
"Les relations « hommes-femmes », l'amour, le sexe"

Rappel

Le Condé Valenciano revit grâce à la commission Bienvenue et Intégration de l'association de parents du lycée français de Valence. Il a lieu dans un espace public, soit au centre de Valence, soit près du lycée (Paterna). L'idée est de former « salon » de façon convivial pour aborder des sujets qui nous tiennent à coeur et notamment sur nos diversités culturelles puisque nous partageons au moins les cultures françaises et espagnoles...
Nous profitons aussi d'être dans un bar ou un restaurant pour boire un excellent vin ou un délicieux thé ou tout autre boisson qui nous fait plaisir et, cela, à un prix des plus raisonnables. Il est toujours possible de rester plus tard pour dîner ensemble.


Lecture de l'Appolon de Bellac

Une pièce de Jean Giraudoux créée en 1942 et jouée pour la première fois en France en 1947 par la compagnie Louis Jouvet.
L'histoire est celle d'une jeune femme qui se présente dans une entreprise pour trouver un travail. Elle est reçue par l'huissier qui fait barage à ses requêtes. Arrive un homme qui conseille à la jeune femme, Agnès, de changer d'attitude vis-à-vis des hommes si elle veut en obtenir ce qu'elle souhaite... Il suffit qu'elle leur disent qu'ils sont beaux. Suit un série de péripéties et de rencontres où Agnès devient de plus en plus experte dans l'art de dire à l'homme qu'il est beau. Sans broder mais avec la plus grande sincérité même si elle se trouve en face du plus laid des messieurs. Elle finit par épouser le directeur de l'entreprise !
Chacun d'entre nous joue un ou plusieurs rôles pour donner corps à cette histoire très amusante.
Est-elle réaliste ?


Débat

L'un d'entre nous s'arrête sur une phrase qu'il lit en tant qu'acteur : « C'est pour ça que les femmes sont faites, dire aux hommes qu'ils sont beaux ». Il s'exclame : « Ah, c'est bien vrai ça ! ». Toutes et tous nous retournons vers lui estomaqués et hilares... Ainsi démarre notre débat, avec humour et provocation.
Nous comparons au chef qui aime s'entendre dire qu'il est intelligent.
Nous posons la question de ce que souhaitent s'entendre dire les femmes. Certains pensent qu'elle aime aussi qu'on lui dise qu'elle est belle, d'autres plutôt qu'elle est intelligente. Comment lui montrer ? D'un côté on affirme que les femmes sont compliqués en matière de compliments alors que les hommes l'acceptent plus simplement. D'un autre côté, on parle de séduction comme ce qui est de dire ce qui est bon et bien chez l'autre.

Le débat dérive sur l'amour : « Tout es permis en amour ! »... « Ah ? », Bref, nous ne sommes pas tous d'accord et c'est tant mieux. L'amour débuterait par la séduction, étape la plus passionnante pour certains d'entre nous : une sorte de jeu où tout ne se dit pas, un rituel qui met de l'art dans la relation. Tous, séducteur y compris, doivent y croire pour que « ça marche ».
Une femme affirme qu'il faut nous faire rire. « Hou ! », rétorque un homme, « c'est dangeureux ça, elle risque de nous prendre pour un copain et c'est pas tout à fait ce qu'on cherche quand on veut la séduire ! ». La séduction serait affaire cérébrale, il faut bien réféchir ...

Un nouvelle question est posée, d'actualité : qui prend les devants ? Tous les présents ont entre quarante et cinquante ans et pensons que les premiers efforts sont à faire par les hommes. Nous commentons toutefois que les jeunes passent cette étape de séduction qui nous plaît tant, celle où interviennent les petits cadeaux, les attentions multiples. Est-ce ainsi ? Les jeunes se diraient-ils : « Hop, tu me plais » et le tour est joué ? Peut-être faudrait-il qu'ils viennent à nos salons de conversation pour donner leur avis !

Nous avons aussi abordé ce qu'il se passe à l'issue de la séduction, c'est-à-dire l'amour au quotidien. Et là, à nouveau, nous divergeons : les mauvaises expériences nous font pencher vers le quotidien qui tue l'amour, les bagarres sur qui cherche à être pire ou meilleur que l'autre ; les bonnes expériences (ou les utopies) parlent de pro-activité, quand chacun est acteur de l'amour qu'il partage avec l'autre, n'attend rien et donne. On est en revanche tous d'accord pour dire que cette dernière position est la plus difficile : voir toujours le côté positif dans la relation à l'autre.
Au final, on se dit que tout cela fonctionne pour la communication en général...

Il nous semble donc que le sujet est loin d'être clos. Nous proposons une prochaine séance sur le même thème en partant d'articles d'une revue plutôt féministe mais que les hommes s'arrachent : causette (facile à trouver sur le net).
Date : le 28 novembre à l'Arteria : condé de Altea, 5 - 46005 Valencia (voir le Le facebook du condé valenciano)

Béatrice pour le condé, Valencia, le 19 novembre 2012